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Introvertis et extravertis : qui est le plus heureux ?

Jeune femme qui boit un café seule en intérieur en regardant par la fenêtre

Ces dernières années, on a vu se multiplier les ouvrages sur l’introversion. D’après ceux-ci, on pourrait être heureux, efficace et épanoui dans un monde favorisant l’extraversion, et ce même en étant introverti ! Mais comme souvent, les choses sont un peu plus compliquées qu’un découpage binaire du monde.

Aujourd’hui, je vous propose d’en apprendre plus sur le trait de personnalité qui sous-tend l’introversion et l’extraversion afin d’avoir toutes les cartes en mains pour agir, quelle que soit votre inclination personnelle.

 

Un trait de personnalité bien identifié

L’introversion n’est pas un concept nouveau. C’est quasiment un des premiers traits de personnalité identifiés par les chercheurs depuis la création de la psychologie en tant que discipline scientifique. Certains sont plus “sociables”, tournés vers les autres, avenants, et d’autres sont plus réservés et discrets. Au quotidien, nous croisons tous des personnes qu’on peut assez facilement ranger dans l’une ou l’autre de ces catégories.

Au début du 20e siècle, Carl Jung a ainsi proposé une classification de base pour l’exploration de la personnalité. Dans ce travail, on trouvait déjà la notion d’extraversion et d’introversion. D’une manière générale, Jung définit les traits de personnalité en fonction de l’orientation de l’énergie psychique des individus. Selon lui, les introvertis dirigent leur intérêt vers l’intérieur, alors que les extravertis s’intéressent plutôt à leur environnement (ils agissent en fonction de facteurs externes).

Ces deux catégories procèdent en réalité d’une seule et même dimension qui, à ses deux extrêmes, ressemble à ce qu’on imagine quand on parle d’introvertis et d’extravertis. Tout cela est donc regroupé dans le trait d’extraversion dans toute mesure scientifique de la personnalité.

Le continuum de l’extraversion

Quand on évoque l’extraversion, on parle ainsi d’un continuum qui va d’un niveau très bas à un niveau très élevé. Et c’est souvent le terme “introverti” qui est utilisé pour qualifier le bas du spectre. Les chercheurs préfèrent toutefois parler de haute ou de faible extraversion pour éviter d’enfermer les individus dans des cases.

Ce trait de personnalité indique la manière dont un individu dirige son énergie (extérieurement ou intérieurement). Il permet donc de comprendre comment une personne interprète et répond à différents stimuli de son environnement.

Vous l’aurez compris, l’introversion et l’extraversion ne sont pas des opposés, mais les deux extrémités d’une courbe en cloche. Et la plupart d’entre nous se situe plutôt dans la zone médiane. L’idée de deux catégories hermétiques est donc une simplification qui n’a pas vraiment de sens. Il n’y a pas de type « pur » en psychologie.

Pour résumer, voici les caractéristiques extrêmes entre lesquelles oscillent la plupart des gens :

  • Les introvertis sont considérés comme étant plus réfléchis, secrets, prudents et réservés.
  • Les extravertis sont plus sociables, assertifs, capables de s’adapter facilement, heureux, et ont tendance à prendre des risques.

D’où vient l’extraversion ?

L’extraversion est quelque chose qui est présent dans toutes les cultures. C’est le cas de toutes les dimensions du modèle des Big Five, le modèle de la personnalité validé scientifiquement. Néanmoins, l’extraversion a tendance a être plus élevée en Europe et en Amérique du nord qu’en Asie. Il existe également des différences entre pays. C’est le cas en Europe par exemple1.

Parmi les traits de personnalité identifiés par la recherche, l’extraversion est sans doute l’un des plus étudiés. Notons tout d’abord que comme tous les autres traits du Big Five, il a une part d’héritabilité2. Le reste de notre orientation vers tel ou tel pôle du continuum de l’extraversion s’explique par notre éducation, les personnes qui ont fait parti de notre entourage pendant l’enfance et nos interactions. La génétique n’explique jamais tout, surtout lorsqu’il s’agit de comportements complexes.

Enfin, le niveau d’extraversion d’une personne reste assez stable dans le temps, comme n’importe quel autre trait de personnalité. En fonction des situations, il est cependant possible d’agir différemment de notre tendance générale2. Nous disposons de marges de manœuvre pour nous adapter.

Extraversion et activité cérébrale

Les scientifiques se sont aussi intéressé à ce qui se passe dans notre cerveau en fonction de notre personnalité. Ainsi, si vous penchez plutôt d’un côté que de l’autre de la balance, votre cerveau ne s’activera pas tout à fait de la même manière3,4.

En effet, les introvertis ont un afflux sanguin plus important dans les lobes frontaux que les extravertis5. Ces zones du néocortex correspondent notamment à l’autorégulation, la résolution de problèmes et la planification. Les extravertis ont quant à eux un plus grand afflux sanguin dans les régions associées aux émotions et aux sens4. Par ailleurs, les introvertis semblent plus facilement stimulés cérébralement, contrairement aux extravertis qui doivent aller chercher cette activation dans l’environnement externe6. En clair, les introvertis semblent avoir besoin de calmer leur activité cérébrale, là où les extravertis ont besoin de l’augmenter.

 

Être introverti ou extraverti : quelles conséquences ?

Résumé des différences entre introvertis et extravertis avec des icônesToutes ces différences interindividuelles sont liées à des modes de fonctionnement différents. Les plus introvertis auront plutôt tendance à éviter les contextes très stimulants, parce qu’ils réalisent que leurs performances sont compromises dans de tels environnements. C’est l’inverse pour les plus extravertis2. Il existe en outre un certain nombre de comportements assez différents au niveau social, cognitif et émotionnel en fonction du niveau d’extraversion des gens.

Extraversion et interactions sociales

Le premier aspect qui différencie ceux qui sont aux extrémités du continuum de l’extraversion sont bien évidemment les aspects sociaux :

  • Sociabilité. Les extravertis cherchent, s’engagent et apprécient les interactions sociales alors que les introvertis sont plus en retrait. C’est l’excès de stimulation des rassemblements sociaux qui pose problème aux introvertis. Ils sont également plus réservés et préfèrent les échanges individuels ou en petits groupes, et ont besoin de passer du temps seul. L’extraversion forte est quand à elle plutôt caractérisée par la sociabilité, l’attirance pour la nouveauté et les interactions sociales7.
  • Communication. Les extravertis parlent plus, regardent davantage leurs interlocuteurs8 et sont meilleurs pour évaluer les indices non verbaux que les introvertis9. Il est néanmoins fort probable que ces compétences soient liées à l’exposition plus régulière aux interactions sociales des extravertis.

L’extraversion influence aussi la cognition

Les différences de comportements ne s’arrêtent pas à l’aspect social. Au niveau cognitif, on observe un certain nombre de spécificités :

  • Distractions et concentration. Au travail, ceux qui tendent plutôt vers l’introversion sont plus facilement perturbés par les distractions sonores10. Les extravertis ont en revanche une préférence pour les récompenses immédiates, auxquelles ils sont très sensibles11,2.
  • Réussite académique. D’une manière générale ceux qu’on qualifie d’introvertis obtiennent de meilleures notes à l’école et à l’université. Mais l’extraversion n’a pas pour autant de liens avec l’intelligence. Ce résultat s’explique plutôt par un meilleur alignement entre les modes d’évaluation académiques et le fonctionnement des introvertis12,2.
  • Mémoire. Les extravertis ont une meilleure mémoire à court-terme et les introvertis une meilleure mémoire à long-terme2. La gestion des distractions, différente en fonction du niveau d’extraversion, joue un rôle prépondérant sur la mémorisation13.
  • Objectifs et productivité. Les extravertis vont plutôt opter pour la quantité, là où les introvertis optent pour la qualité. Les plus introvertis préfèrent une approche lente et précautionneuse, alors que les plus extravertis veulent aller vite et obtenir des résultats, même s’il des erreurs subsistent. Pour le dire autrement, les extravertis prennent davantage de décisions rapides alors que les introvertis évitent de prendre de faire des choix impulsifs14. Dans le cadre professionnel, cela peut engendrer des conflits évidents.

Extraversion et bonheur

Bien heureusement, les traits de personnalité ne condamnent personne au malheur. Il faut toutefois souligner que les personnes les plus extraverties ont tendance à évaluer plus positivement leur vie en général, mais aussi leur travail. Elles sont aussi plus susceptibles d’agir pour remédier à des situations non satisfaisantes au travail que les introvertis15.

Quand on analyse des grandes masses, on constate tout de même que les plus extravertis ont tendance à être plus heureux1. Cela serait lié à la corrélation entre la fréquence des émotions positives et le niveau d’extraversion. À l’inverse, les introvertis ont une tendance plus élevée à la dépression et à l’anxiété sociale. Mais là aussi, il existe probablement une cause tierce permettant d’expliquer cette prévalence chez les introvertis. Ces derniers ont par exemple tendance à internaliser les problèmes (rumination, anxiété et dépression) là où les extravertis passent plus facilement à l’acte (délinquance, agressions, utilisation de drogues).

Il faut toutefois noter que ces différences restent extrêmement modestes en termes d’amplitude. De nombreux autres paramètres influencent le bonheur, et ce de manière bien plus importante.

Qu’en est-il du cadre professionnel ?

Étant donné les différences de comportements existantes en fonction du niveau d’extraversion, cela peut poser certains problèmes dans le cadre professionnel. Qu’il s’agisse de travailler sur un projet, de se concentrer dans un open space ou de participer à certains événements sociaux, les sources de conflit sont multiples. Mais au-delà de cet aspect, existe-t-il des avantages à être extraverti au travail ?

L’extraversion au travail

En fonction des jobs, être introverti ou extraverti peut être un avantage comme un inconvénient1. Certains métiers sont d’ailleurs plus alignés avec tel ou tel niveau d’extraversion. Au travail, les introvertis sont plus orientés vers les détails et la qualité et préfèrent les jobs avec moins d’interactions sociales. Les extravertis, eux, sont plus adaptables, positifs et sociables. Ils ont ainsi plus de chances d’être en position de management.

Comme pour le bonheur, une extraversion élevée semble tout de même présenter un certain nombre d’avantages16 :

  • Motivation. Les extravertis sont plus sensibles aux récompenses, se fixent plus d’objectifs positifs et ont plus d’opportunité de développement. Ils possèdent également la confiance en soi et l’auto-efficacité nécessaires pour atteindre leurs objectifs. L’envie de motiver les autres est aussi un atout.
  • Émotions. Les extravertis ont davantage d’émotions positives et ont des attitudes plus positives envers le travail. Cela les protège en cas de difficultés imprévues.
  • Interpersonnel. Avec une meilleure maîtrise du non verbal, davantage de leadership, et un attrait pour les interactions sociales, ils sont plus susceptibles d’influencer efficacement les autres pour atteindre leurs objectifs.
  • Performances. La plus grande positivité des extravertis, combinée à leur sensibilité à la récompense et à leurs compétences sociales, aboutit à ce que ces derniers soient mieux évalués en termes de performances par leurs supérieurs, pairs et subordonnés. Il faut toutefois noter que leur tendance à négliger la qualité au profit de la quantité peut parfois jouer contre eux.

Ainsi, l’enthousiasme, les émotions positives et l’affirmation de soi sont à l’avantage de l’extraverti. Le côté “sociable” a quelques bénéfices plus rares, et la recherche de sensations est plutôt un désavantage. Mais dans l’ensemble, l’extraversion est plutôt quelque chose de positif au travail16.

Des avantages à relativiser

À la lecture du paragraphe précédent, on aurait tort de croire que tout est à l’avantage des extravertis, en toutes circonstances. Tout ceci dépend16 :

  • Du contexte. Si l’environnement professionnel s’appuie fortement sur l’interpersonnel, l’extraversion est un avantage. Mais cela peut varier en fonction des entreprises et de certains aspects culturels. Tout est une histoire de congruence.
  • De l’adaptabilité. Les recherches montrent que malgré un score d’extraversion moyen, les individus ont tendance à faire preuve d’une gamme de comportements introvertis et extravertis. Si vous êtes très extraverti mais incapable de vous adapter dans certaines situations, vous risquez donc de vous retrouver en difficulté.
  • Des événements professionnels qui peuvent affecter l’aspect extraverti/introverti au travail (ex : succès sur un projet ; perte d’emploi ; collaboration avec certaines personnes ; etc.). La personnalité n’est pas un bloc immuable et imperméable.

Quelle que soit votre position sur le continuum de l’extraversion, il existe donc des avantages et des inconvénients. Et même si l’avantage identifié pour l’extraversion existe dans une certaine mesure, cela veut probablement dire que le succès des introvertis est moins lié à ce trait de personnalité, mais plutôt à leur expertise, leurs capacités et d’autres attributs. Rien n’est donc perdu, bien au contraire.

Par ailleurs, une seule caractéristique ne peut pas tout expliquer : capacités cognitives, performances, éducation, réseau, autres traits de la personnalité, compétences… tous ces aspects ont aussi un rôle à jouer16.

Et l’ambiversion ?

Contrairement au MBTI, qui possède uniquement des traits de personnalité binaires (on est soit introverti, soit extraverti), l’extraversion telle qu’elle est conceptualisée dans le modèle des Big Five est un continuum. Par ailleurs, les tests basés sur le Big Five sont validés scientifiquement, contrairement au MBTI qui enferme les individus dans des dimensions réductrices et peu stables dans le temps.

L’ambiversion est donc un terme parfois utilisé pour parler de l’immense majorité des individus qui se situent quelque part entre les deux extrêmes du continuum2. Un ambiverti est une personne qui a des caractéristiques d’extraverti et d’introverti en même temps. Ces personnes peuvent être à l’aise en situation sociale mais aiment aussi passer du temps seules. Elles s’adaptent en fonction de la situation. On peut être introverti et réservé avec des étrangers et plus extraverti et énergique avec des personnes que l’on connaît.

Ainsi, la plupart des individus ont tendance à faire preuve d’une gamme de comportements qu’on pourrait qualifier d’introvertis et d’extravertis16. Certains événements professionnels (ex : succès dans un projet, perte d’emploi, etc.), nous l’avons vu, peuvent d’ailleurs modifier nos attitudes. On se tournera alors plus vers l’introversion quand l’événement est négatif et l’extraversion quand il est positif16.

La meilleure option est donc comme souvent de trouver un équilibre, un juste milieu entre les deux extrêmes du continuum. Et de toute manière, le profil d’un intro- ou d’un extraverti évolue très fortement dans son expression dès lors qu’on intègre les autres trais de personnalité à l’analyse2.

 

Existe-t-il une “meilleure” personnalité ?

Vous l’aurez compris, il n’existe pas de “bonne” solution, de personnalité “idéale”. Certes, l’extraversion présente un certain nombre d’avantages. Pencher du côté de l’introversion n’est toutefois pas non plus dépourvu de bénéfices. Et comme vous vous situez probablement quelque part entre ces deux extrêmes, vous devriez être capable de vous adapter aux exigences de chaque situation.

Et quand on s’appuie sur le modèle de la personnalité validé scientifiquement qu’est le Big Five, il faut garder à l’esprit que d’autres dimensions doivent également être prises en compte :

  • Ouverture
  • Conscienciosité (autodiscipline, organisation plutôt que spontanéité, être orienté vers des buts)
  • Agréabilité ou amabilité (être compatissant et coopératif plutôt que soupçonneux et antagonique envers les autres)
  • Neuroticisme ou névrosisme (instabilité émotionnelle)

Évaluer sa personnalité

Si cela vous intéresse, vous pouvez tout à fait passer deux tests en ligne qui vous permettront de vous situer sur ce modèle. Il ne s’agit pas des tests le plus utilisés par les professionnels (ils utilisent majoritairement le NEO-PI-R), mais ils sont suffisamment fiables. Les voici :

  • Le BFI, un test en 44 questions.
  • L’IPIP-NEO-120, plus long, mais plus détaillé.

 

Conclusions

Même si certains contextes sont à l’avantage des extravertis, ce n’est pas toujours le cas. En réalité, on peut tout à fait faire appel à des compétences alignées avec ce trait de personnalité en fonction des situations. Les “introvertis” peuvent interagir en grands groupes et parler en public. Les “extravertis” peuvent passer du temps seul et avoir le souci de la qualité. Et comme nous sommes majoritairement ambivertis, cette flexibilité nous est d’autant plus accessible.

Enfin, comme le montre Brian Little dans la vidéo ci-dessous, ce sont avant tout nos projets, plus que notre personnalité, qui nous définissent.

Alors appuyez vous sur vos points forts, mais n’oubliez pas non plus que vos comportements ne sont pas limités à ces derniers !

Références

Voir les références
  1. Matthews, G. (2019). Extraversion-Introversion. In Reference Module in Neuroscience and Biobehavioral Psychology (p. B9780128093245217000). Elsevier.
  2. Little, B. R. (2014). Me, myself, and us : The science of personality and the art of well-being. PublicAffairs.
  3. Lei, X., Yang, T., & Wu, T. (2015). Functional neuroimaging of extraversion-introversion. Neuroscience Bulletin, 31(6), 663‑675.
  4. Johnson, D. L., Wiebe, J. S., Gold, S. M., Andreasen, N. C., Hichwa, R. D., Watkins, G. L., & Boles Ponto, L. L. (1999). Cerebral Blood Flow and Personality : A Positron Emission Tomography Study. American Journal of Psychiatry, 156(2), 252‑257.
  5. Stenberg, G., Risberg, J., Warkentin, S., & Rosén, I. (1990). Regional patterns of cortical blood flow distinguish extraverts from introverts. Personality and Individual Differences, 11(7), 663‑673.
  6. Kehoe, E. G., Toomey, J. M., Balsters, J. H., & Bokde, A. L. W. (2012). Personality modulates the effects of emotional arousal and valence on brain activation. Social Cognitive and Affective Neuroscience, 7(7), 858‑870.
  7. Gray, J. A. (1970). The psychophysiological basis of introversion-extraversion. Behaviour Research and Therapy, 8(3), 249‑266.
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  9. Akert, R. M., & Panter, A. T. (1988). Extraversion and the ability to decode nonverbal communication. Personality and Individual Differences, 9(6), 965‑972.
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  16. Wilmot, M. P., Wanberg, C. R., Kammeyer-Mueller, J. D., & Ones, D. S. (2019). Extraversion advantages at work : A quantitative review and synthesis of the meta-analytic evidence. Journal of Applied Psychology, 104(12), 1447‑1470.
Bastien Wagener
WRITTEN BY

Bastien Wagener

Docteur en psychologie, je suis passionné à la fois par le développement personnel, mais aussi par la recherche sur les capacités et potentialités incroyables de l’être humain !
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Thierry POLACK
Thierry POLACK
6 mois plus tôt

Merci Bastien pour cet article éclairant sur cette lecture de l’expression de nos personnalités . Je suis cependant gêné par le fait d’opposé ces deux notions. Nous sommes les deux selon les circonstances et notre propre évolution. J’ai cru longtemps que j’étais introverti jusqu’à ce que j’ai vécu certaines rencontres qui m’ont permis d’augmenter ma confiance en moi pour faire court. Aujourd’hui, ce n’est plus un sujet pour moi et je suis à la fois l’un et l’autre. Pour finir, je ne me retrouve vraiment pas dans le titre de l’article, le plus heureux, c’est celui qui est le plus lui-même, et selon moi, il est les deux !

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