Dans cette vidéo, je vous propose de découvrir les effets des écrans, smartphones et autres réseaux sociaux sur notre bonheur et notre productivité.
Transcription
Introduction
Instagram, TikTok, Twitter, Facebook et YouTube : nous passons beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Diverses études indiquent que l’utilisateur moyen consacre environ 2 heures et 30 minutes par jour à ces réseaux. De plus, nous avons environ 85 interactions quotidiennes avec nos smartphones. Étant donné que nous sommes éveillés pendant environ 16 heures par jour, cela équivaut à 15 % de notre temps. Cela ne prend même pas en compte le temps que nous passons devant un ordinateur ou une télévision, que ce soit pour le travail ou les loisirs. De plus, avec le télétravail de plus en plus répandu, cette situation risque de persister, car environ deux tiers des personnes souhaitent maintenir une partie du télétravail. Tout cela nous amène à réfléchir sur le bien-être numérique. Est-ce que tout cela est véritablement problématique ? Est-ce inquiétant ? Était-ce mieux avant ? Nous allons explorer ce qu’est le bien-être numérique et comment trouver un équilibre pour se sentir bien, sans basculer dans l’excès d’un côté ou de l’autre.
Le bien-être numérique, c’est quoi ?
Il est important de noter que les smartphones et les écrans ne sont pas intrinsèquement mauvais. L’objectif est de trouver un équilibre. La recherche définit le bien-être numérique comme une expérience subjective individuelle qui consiste à trouver l’équilibre optimal entre les avantages et les inconvénients de la connectivité. Cela implique des évaluations cognitives et affectives sur la manière dont la connectivité s’intègre dans notre vie quotidienne. Les gens atteignent le bien-être numérique lorsqu’ils tirent un maximum de plaisir et de soutien fonctionnel des outils technologiques tout en limitant la perte de contrôle et la détérioration des performances.
En d’autres termes, il est possible d’utiliser les outils numériques pour en tirer profit tout en minimisant les inconvénients. Cependant, la personnalité, les émotions et les habitudes individuelles peuvent rendre plus difficile l’atteinte de cet équilibre. Les plateformes de médias sociaux, quant à elles, utilisent des mécanismes cognitifs pour nous inciter à y passer plus de temps, ce qui se traduit par plus de publicités vues, plus de clics et plus de revenus.
Le temps passé sur les réseaux sociaux est lié au bien-être, mais la relation est bidirectionnelle. Plus de temps sur les réseaux sociaux est associé à une baisse du bien-être, mais être plus heureux conduit généralement à passer moins de temps sur les réseaux sociaux. Par conséquent, la question demeure : est-ce que les écrans causent un mal-être, ou est-ce que le mal-être pousse les gens à passer plus de temps sur les écrans ? La question reste ouverte.
Temps d’écran, bien-être et performances
Allez, on commence par le négatif. Les écrans peuvent avoir un impact néfaste sur le bien-être pour trois raisons. Tout d’abord, la lumière bleue des écrans peut perturber la durée et la qualité du sommeil. Deuxièmement, le temps passé sur un smartphone tend à remplacer d’autres activités bénéfiques pour la santé mentale, telles que l’interaction en personne, l’exercice, la lecture ou le temps passé à l’extérieur. Troisièmement, la présence constante du smartphone peut perturber d’autres activités, et une étude de 2017 a même montré que le simple fait de ne pas voir son smartphone augmentait les performances cognitives. Cela montre à quel point nous sommes conditionnés par les notifications. D’ailleurs, vous faites probablement partie des 90% des gens qui ont déjà ressenti des vibrations fantômes. Vous savez, c’est quand on reçoit une notification et qu’en fait euh… pas du tout.
L’effet des réseaux sociaux
Ensuite, il y a le cas spécifique des réseaux sociaux. Chaque réseau a ses particularités, par exemple, Instagram avec son impact sur l’image corporelle, TikTok et son côté addictif, Twitter et ses débats. En gros, pour résumer, on peut dire que plus on utilise les réseaux sociaux, plus on peut avoir des problèmes de santé mentale. Cependant, cette relation n’est pas parfaitement linéaire. Elle dépend largement de la manière dont on les utilise.
En d’autres termes, plus de temps passé sur les réseaux sociaux ne signifie pas nécessairement plus d’anxiété et de dépression. Par exemple, si vous utilisez les réseaux sociaux pour le travail, c’est une utilisation différente. De même, si vous créez un fil d’actualité agréable et intéressant, y passer un peu de temps peut être acceptable. Cependant, au-delà d’un certain seuil, cela peut devenir négatif.
De plus, passer plus de temps sur les réseaux sociaux signifie passer plus de temps derrière un écran, ce qui comporte des aspects potentiellement néfastes. En fait, il y a quatre conséquences négatives potentielles des réseaux sociaux. Mais gardez à l’esprit que nous parlons toujours d’excès.
- Tout d’abord, si vous passez plus de temps à avoir des interactions sociales en ligne qu’en personne, vous pouvez perdre un peu de compétence pour interagir dans la vie réelle, car les indices paraverbaux et non verbaux sont moins présents en ligne.
- Deuxièmement, les réseaux sociaux sont le lieu par excellence de la comparaison sociale. On a tendance à penser que les autres mènent une vie géniale, tandis que la nôtre est misérable. En réalité, tout cela est souvent sélectionné et déformé. La comparaison sociale est rarement bénéfique pour le bien-être.
- Troisièmement, les réseaux sociaux ont un impact sur l’estime de soi et l’image corporelle. Cela peut avoir des conséquences importantes, en particulier chez les adolescents, mais aussi chez les adultes.
- Enfin, il y a un impact direct sur le sommeil. Passer du temps à faire défiler des contenus au lieu de se détendre peut dégrader la qualité du sommeil et même retarder l’endormissement. Il est donc préférable d’éviter les réseaux sociaux au moins 30 minutes avant d’aller se coucher.
Un dernier risque est de se retrouver coincé dans une bulle informationnelle, où l’on a l’impression d’avoir toujours raison, ce qui peut être problématique.
Et le positif dans tout ça ?
Bon, vous l’avez compris, les écrans ne sont pas forcément le mal absolu, et il n’est pas nécessaire de tout arrêter du jour au lendemain. En réalité, tout dépend de la manière dont on les utilise et de l’équilibre que l’on parvient à maintenir. Il y a même des aspects positifs, sinon, nous ne les utiliserions pas du tout. Cependant, il est souvent plus facile d’exploiter les biais cognitifs à des fins commerciales. Comprendre ces dynamiques peut être complexe.
Pour commencer, la première bonne nouvelle est que l’impact négatif des réseaux sociaux est en moyenne assez faible chez les adultes, sauf si l’on tombe dans les excès. De plus, il n’y a souvent pas de lien direct entre les réseaux sociaux et les conséquences négatives. D’autres facteurs jouent le rôle de médiateur entre les deux. Donc, tout dépend de la manière dont on les utilise, encore une fois. Les réseaux sociaux offrent la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes, de développer des amitiés, de rencontrer des individus partageant des centres d’intérêt similaires, et plus généralement, de maintenir le contact avec des personnes que nous aurions perdues de vue sans les réseaux sociaux.
En ce qui concerne la productivité, l’utilisation des moyens de communication numériques ressemble à une courbe en forme de U inversé. En d’autres termes, si vous utilisez ces outils de manière équilibrée, vous serez généralement plus performant. Cependant, les notifications incessantes sont le principal perturbateur de la concentration.
Pour résumer, les effets positifs des technologies numériques incluent plus d’opportunités professionnelles, un accès accru à l’information, la possibilité de se développer sur les plans personnel et professionnel, d’acquérir de nouvelles expériences, de rencontrer de nouvelles personnes, une productivité potentiellement améliorée. Sans oublier les possibilités offertes par les intelligences artificielles génératives et l’accès à davantage de loisirs et d’activités ludiques.
Comment augmenter son épanouissement en gérant sa vie numérique ?
Alors, comment pouvons-nous trouver notre équilibre et notre bonheur numérique, ou digital, pour les plus tactiles d’entre vous.
1. Évaluer son bien-être numérique
Pour commencer, toute démarche pertinente commence par une évaluation. Si vous voulez évaluer où vous en êtes, voici quelques éléments à prendre en compte :
- Votre temps d’écran.
- Avez-vous l’impression d’être en surcharge, submergé par trop d’informations à traiter ?
- Avez-vous des douleurs posturales ?
- Explorez vos émotions liées à l’utilisation des technologies. Comment vous sentez-vous lorsque vous passez du temps sur tel ou tel réseau, tel jeu vidéo ou telle application ?
Pour avoir une idée précise de votre temps passé sur votre smartphone, vous pouvez utiliser des applications ou les paramètres intégrés d’Android et iOS. Vous trouverez quelques liens vers des applications utiles dans l’article que je vais mettre en lien dans la description de la vidéo.
2. Prioriser son temps en ligne
Une fois que le diagnostic est posé, il est temps de se fixer des objectifs et d’adopter une démarche intentionnelle. Décidez sur quelle activité vous souhaitez passer plus de temps, et sur quelle application vous souhaitez réduire votre temps. En d’autres termes, priorisez et fixez des limites précises. Travaillez sur des habitudes, optimisez votre utilisation, et recherchez un équilibre.
Par exemple, vous pouvez décider de ne pas du tout utiliser votre smartphone à certains moments en le mettant hors de vue. Vous pouvez également le garder hors de portée lorsque vous avez besoin de vous concentrer. Coupez les notifications inutiles, en particulier celles automatisées ou provenant de robots. Assurez-vous de bien séparer votre vie privée de votre vie professionnelle en ce qui concerne la consultation des e-mails.
Bref, reprenez l’initivative.
3. Faire attention à sa santé physique
Au travail, il n’est pas toujours possible d’éviter les écrans, mais l’important est de faire attention à votre posture. Assurez-vous d’avoir un poste de travail ergonomique. Si possible, utilisez un bureau assis-debout pour travailler debout de temps en temps. Vous pouvez également organiser certaines réunions en marchant. Enfin, prenez régulièrement des pauses pour vous aérer et déconnectez-vous des réseaux sociaux pendant une semaine de temps en temps, surtout si vous les utilisez fréquemment. Cela peut considérablement améliorer votre niveau de bonheur numérique.
4. Utiliser les réseaux sociaux pour le bonheur
Si vous avez du mal à faire cela, n’hésitez pas à prendre au moins un jour de pause par semaine. Sortez, faites de l’exercice, passez du temps avec des amis ou en famille, lisez, bref, déconnectez-vous un peu de tout cela. Lorsque vous utilisez les réseaux sociaux, l’essentiel est de le faire de manière proactive. Faire défiler un fil d’actualité sans but est, dans la grande majorité des cas, une perte de temps et n’a pas d’effet positif. Construisez un fil d’actualité qui vous stimule et vous intéresse. Cherchez des informations précises, et limitez chaque session de consultation. Faites en sorte d’utiliser les réseaux à votre avantage, au lieu de laisser les plateformes vous utiliser.
Conclusions
Le numérique est une chance. Clairement. Nous avons accès à plus d’informations que jamais, nous pouvons gagner en flexibilité au travail et rencontrer des personnes que nous n’aurions jamais connues autrement. Cependant, comme les experts du numérique connaissent les recherches en neurosciences et en psychologie, ils savent très bien exploiter les biais cognitifs. Par conséquent, il est possible de passer trop de temps sur le smartphone, ce qui peut nous faire nous sentir moins bien et moins heureux.
Donc, sans s’isoler du reste du monde, l’essentiel est de trouver un équilibre. Les réseaux sociaux, les intelligences artificielles, les applications, les jeux vidéo, ce sont tous des outils formidables. C’est à vous de faire ce travail pour trouver votre juste milieu, afin que cela vous apporte du bonheur plutôt que de siphonner votre énergie. Dans ce domaine, plus encore que dans n’importe quel autre, je vous le dis, c’est important : restez proactifs !
Merci d’avoir regardé cette vidéo jusqu’au bout. Et moi, je vous dis à très bientôt dans une nouvelle vidéo ! Ciao !
Merci d’être passé(e) sur le site et d’avoir pris le temps de lire cet article ! J’espère que vous l’avez apprécié.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous avez des questions. Je fais de mon mieux pour lire et répondre à tous les commentaires postés sur le blog, alors ne soyez pas timide !
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