fbpx

Quel est l’impact des réseaux sociaux sur notre bien-être ?

Smartphone posé sur une table en bois à côté d'un café

Impossible aujourd’hui de totalement se passer des réseaux sociaux. Que ce soit au niveau professionnel ou personnel, nous sommes tous des utilisateurs plus ou moins actifs de Twitter, Facebook, LinkedIn, Instagram ou autres TikTok. S’il est certain que ces derniers peuvent présenter un intérêt du point de vue du business ou des relations personnelles, ils peuvent également avoir des conséquences négatives.

Les réseaux sociaux sont en effet conçus pour capter et retenir notre attention. L’utilisateur moyen y passe ainsi environ 2h30 par jour. Que ce soit du point de vue du bien-être ou de la productivité, on peut donc vite pâtir de leur utilisation. Mais comme toujours, tout n’est pas blanc ou noir. Après tout, tous ces services ne sont que des outils.

Alors, quelles sont les effets positifs et négatifs des réseaux sociaux ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article.

 

Une place de plus en plus importante et incontournable

Dans le monde professionnel, il devient difficile de faire l’économie de la communication sur les réseaux sociaux. Même une petite entreprise ne peut aujourd’hui plus se passer d’une présence en ligne, même sommaire. Et au niveau personnel, il devient également difficile de s’en défaire complètement, ne serait-ce que pour suivre les actualités sur les sujets qui nous intéressent. Il ne s’agit donc pas de savoir comment s’en passer définitivement, mais plutôt d’identifier les moyens de s’en servir intelligemment. Mais pour ce faire, il faut d’abord prendre conscience de leurs effets négatifs éventuels.

 

Les effets négatifs des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux, comme tout outil, peuvent provoquer des conséquences négatives en fonction de leur utilisation. Les lieux de socialisation en ligne peuvent par exemple vite constituer des caisses de résonance. Sans démarche proactive de curiosité, les algorithmes favorisent notre inclinaison naturelle à fréquenter des gens qui pensent comme nous. On manque alors de hauteur sur certains sujets, et cela peut finir par nous jouer des tours dans notre vie personnelle ou professionnelle.

Les réseaux sociaux peuvent par ailleurs également donner l’impression que notre vie est terne en comparaison de ce que les autres affichent en ligne. Ceci peut même provoquer un sentiment d’isolement.

Enfin, l’exposition publique liée à l’utilisation de ces réseaux peut aussi prêter à des pratiques de cyber-harcèlement, de plus en plus répandues.

Effets sur la santé mentale

Pouce vers le bas de Facebook avec gouttelettes au premier plan

Historiquement, la recherche sur les effets négatifs des réseaux sociaux s’est principalement concentrée sur les effets de Facebook, le réseau le plus massivement utilisé dans le monde.

À la suite de certains travaux, des chercheurs ont avancé qu’une utilisation problématique des réseaux sociaux avait toutes les caractéristiques de la perte de contrôle (utilisation excessive, efforts infructueux pour arrêter, envie pressante d’utilisation). Il semblerait effectivement qu’on puisse aboutir à une certaine forme d’addiction dans les cas les plus extrêmes1.

Des travaux ont également souligné le fait que le volume d’utilisation des réseaux sociaux était un facteur prédictif des problèmes de santé mentale. Il y aurait ainsi un lien entre le nombre d’heures passées sur les réseaux sociaux et les symptômes dépressifs et anxieux2,3. Néanmoins, d’autres études n’ont pas montré de lien direct entre ces deux facteurs4,5.

À l’heure actuelle, on considère ainsi qu’il n’y a pas de lien direct entre l’utilisation des réseaux sociaux et la dépression, mais plutôt qu’il existe des facteurs de médiation qui font la connexion entre ces deux éléments. En clair, c’est vraisemblablement la manière dont chacun appréhende et fait l’expérience des réseaux sociaux qui peut, si leur utilisation atteint un certain seuil, provoquer des symptômes dépressifs. Par ailleurs, d’autres facteurs, comme l’impact des réseaux sociaux sur le sommeil, pourraient expliquer les effets délétères observés en termes de santé mentale6.

Impact sur les relations et les compétences sociales

Si les réseaux sociaux permettent d’établir des relations en quantité, cette dernière n’est pas nécessairement synonyme de qualité. Certains chercheurs suggèrent ainsi que l’obsession avec le monde social en ligne diminue la qualité des relations saines que l’on construit en face à face.

En effet, dans les relations “hors-ligne”, une grande partie des informations sont transmises par la communication non verbale (le ton de la voix, l’expression facile, la posture, le contact oculaire, etc.)7. En ligne, ces indices sont perturbés voire interrompus. On a moins d’informations pour interpréter les choses correctement. Or c’est essentiel pour construire des relations positives, indispensables à notre équilibre. Et même si l’utilisation des emojis vient en partie combler ce manque, cela reste tout à fait insuffisant.

L’effet de comparaison sociale

Les grands médias en parlent désormais régulièrement. Un des danger des réseaux sociaux est de considérer le contenu qui y est proposé comme une retranscription fidèle de la réalité. Or, qu’il s’agisse d’amis ou à plus forte raison d’influenceurs, le contenu partagé sur les réseaux est la plupart du temps filtré et construit pour être flatteur. Tout ceci favorise la comparaison sociale. Et ceci peut favoriser l’envie, la jalousie, le ressentiment ou la dévalorisation de soi. Le contenu consulté nous ramène à notre propre situation. On peut alors se sentir moins heureux, abouti et accompli par rapport à ce que les autres nous donnent à voir.

Néanmoins, si cela se transforme en inspiration ou en admiration, cela peut alimenter la croissance personnelle. Il faut néanmoins avoir suffisamment de recul, faire preuve d’autocompassion et s’inscrire dans une démarche proactive pour tirer de tels bénéfices de l’utilisation des réseaux sociaux. C’est pourquoi l’insatisfaction semble tout de même dominer dans les études.

Impact sur l’image corporelle et l’estime de soi

Via l’effet de comparaison sociale que nous venons d’aborder, c’est même l’estime de soi qui peut être dégradée par l’utilisation des réseaux sociaux8. Plusieurs études chez les adolescents et les adultes ont ainsi identifié une corrélation entre l’utilisation des réseaux sociaux et une faible estime de soi9,10.

Les réseaux sociaux favoriseraient les comparaisons sociales ascendantes (le fait de se comparer à des personnes qu’on perçoit comme supérieures à nous) et généreraient des émotions négatives11. Comme ce qui est partagé sur les réseaux sociaux est rarement une représentation sans filtres de la réalité, la comparaison sociale qui en découle s’appuie dès lors sur des référentiels d’évaluation inappropriés et inaccessibles12.

Impact sur le sommeil

Outre les éléments cités plus haut, les réseaux sociaux peuvent aussi jouer contre nous à cause de leur influence sur notre sommeil. Certains peuvent avoir l’impression que le fait de parcourir un fil twitter peut être source de détente avant l’endormissement. Or la recherche indique que ce type d’usage peut influencer négativement la qualité du sommeil6. Et cela est d’autant plus important quand on utilise les réseaux sociaux 30 minutes avant d’aller au lit13. Ce type de pratique peut même décaler l’endormissement et réduire le temps de sommeil total14,15.

Sans surprise, tout ceci semble être à la fois lié à une excitation cognitive et émotionnelle, ainsi qu’à la lumière bleue émise par les écrans, qui bloque la sécrétion de mélatonine, une hormone importante pour la régulation du sommeil16,17. Il est donc préférable d’éviter les écrans 30 minutes avant le coucher, surtout si ce temps d’écran est consacré à la consultation de divers réseaux sociaux.

 

Les aspects positifs des réseaux sociaux

Photo de tag représentant un "j'adore" sur FacebookÀ la lecture des précédents paragraphes, on peut vite avoir une vision extrêmement négative des réseaux sociaux. Il ne seraient que source de mal-être et n’apporteraient strictement rien. Or, il ne faut pas oublier que tous ces services ne sont que des outils. Seulement certains types d’utilisations, certes favorisées par les algorithmes, peuvent participer à l’émergence d’effets négatifs.

Par ailleurs, il est essentiel de souligner que les études citées montrent que l’effet négatif des réseaux sociaux est globalement extrêmement faible, et qu’il n’existe pas de lien de cause à effet direct entre l’utilisation des réseaux sociaux, la dépression et l’image de soi négative.

Il n’y a donc pas que des mauvais côtés à l’utilisation des réseaux sociaux. Il existe même souvent des bénéfices tangibles : sentiment d’appartenance, expression personnelle, curiosité, connexion sociale. La technologie peut aussi soutenir le bonheur et le bien-être en nous permettant de garder le contact avec des personnes éloignées, de faire de nouvelles rencontres ou de découvrir de nouvelles choses.

Je vous propose donc d’approfondir quelque peu les bénéfices que l’on peut tirer d’une utilisation saine des réseaux sociaux.

Impact sur les relations et les compétences sociales

Grâce aux réseaux, on peut rester en contact avec des proches partout dans le monde et développer des amitiés avec bien plus de personnes au travers de communautés en ligne. En cela, tous les services qui permettent de se connecter à des individus qui partagent des centres d’intérêt communs peuvent encourager les comportements prosociaux et contribuer à notre bien-être18,19.

En clair, les réseaux sociaux sont un mode de communication qui permet de créer des liens, et notamment d’approfondir les relations hors-ligne naissantes. Les gens qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux ont ainsi un capital social plus important, surtout s’ils sont proactifs et impliqués émotionnellement20. Tout ceci nécessite bien entendu de ne pas tomber dans l’excès. Les relations en ligne peuvent fournir un soutien social uniquement si cela permet de maintenir et de développer des connexions proches et si l’image de soi qu’on renvoie sur les réseaux est sincère21.

Impact sur le bien-être

Plus globalement, certains travaux ont montré que l’utilisation régulière des réseaux sociaux pouvait être positivement associée au bien-être, à la santé mentale et à la santé22. Même si ces outils ne peuvent représenter un vecteur suffisant pour construire des relations riches et épanouissantes, il est certain qu’ils peuvent grandement y contribuer.

 

Une question d’équilibre

In fine, les réseaux sociaux peuvent être une bonne manière de développer, de maintenir et de renforcer les liens sociaux, en ligne et hors ligne. Il faut simplement veiller à ne pas tomber dans l’excès. Tout ce que nous disent les travaux les plus complets sur le sujet, c’est que l’impact négatif des réseaux sociaux sur le bien-être est plutôt très faible23,24. Ces derniers ont donc probablement un rôle indirect sur l’épanouissement personnel, qui peut-être autant négatif que positif en fonction des circonstances.

En ce qui concerne la productivité, le lien entre les services de messagerie, applications, réseaux sociaux et efficacité suit un courbe qui ressemble à un U inversé25. Le juste niveau d’utilisation rend plus productif, mais il est assez aisé d’aboutir à un excès. En sachant que l’utilisation moyenne d’un smartphone est d’environ 160 minutes par jour, c’est surtout les notifications et consultations excessives des différents réseaux qui perturbent la concentration plutôt que la nature intrinsèque des services utilisés.

 

Comment améliorer ses pratiques ? 7 pistes pour vous aider

Puisque les réseaux sociaux n’ont rien de fondamentalement positif ou de négatif par essence, c’est donc bien notre manière de les utiliser et certaines prédispositions personnelles qui peuvent en faire une menace redoutable ou une ressource précieuse. Quelle que soit votre utilisation actuelle de Facebook, Twitter, Instagram et autres réseaux, il y a donc toujours moyen d’optimiser vos comportements pour plus de bien-être et d’efficacité. Voyons quelques pistes pour ce faire.

1. Prendre conscience des émotions que l’utilisation des réseaux sociaux provoque en nous

Comme toujours, il est important de commencer par observer ses propres ressentis. Prenez conscience des émotions négatives ou positives que chaque utilisation de tel ou tel réseau provoque chez vous. Cela devrait vous aider à faire les bon choix quant à votre manière de consommer ces contenus.

2. Prioriser et être sélectif

Inutile de suivre tout le monde, d’être à jour sur tout, ou de s’infliger inutilement des émotions négatives. Certes, il est important de se confronter à l’altérité et aux idées différentes des siennes pour ne pas se retrouver enfermé dans une “bulle” où toute pensée divergente serait exclue. Néanmoins, il n’est pas pour autant utile de s’imposer des débats stériles qui provoquent des émotions négatives sans susciter de réels échanges.

3. Pas de réseaux sociaux avant de s’endormir

Ce qui vaut pour les écrans vaut également pour le contenu qu’on y consulte. Évitez donc de consulter les réseaux sociaux au moins 30 minutes avant l’heure du coucher. Cela est d’autant plus vrai si ces derniers provoquent des émotions fortes ou impliquent une activité importante de votre part.

Schéma résumé des 7 pistes pour améliorer son rapport aux réseaux sociaux

Par ailleurs, avec suffisamment de contacts et d’abonnements, le défilement du contenu peut être sans fin. Une petite consultation de quelques minutes peut alors se transformer en demi-heure, décalant d’autant l’heure du sommeil.

4. Surveiller sa consommation

Si vous avez besoin d’objectiver les choses, n’hésitez pas à quantifier le temps que vous passez sur les réseaux. Les applications liées et les smartphones proposent souvent cette information nativement.

Si le chiffre affiché vous paraît déraisonnable, vous pourrez vous fixer des objectifs concrets pour rétablir une juste consommation. Vous pouvez même fixer des limites de temps sur les applications concernées ou utiliser des logiciels comme Cold Turkey pour bloquer certains sites à certaines heures de la journée.

5. Faire des pauses régulièrement

La recherche a montré que le fait de se déconnecter de Facebook pendant une semaine permettait d’améliorer la satisfaction dans la vie et les émotions positives26. Cela est notamment vrai pour les gens qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux, et de manière passive (consultation sans interactions).

N’hésitez donc pas à faire une pause, au moins une fois par semaine. Planifiez d’autres activités à ce moment-là et restez loin des réseaux et des notifications. Une petite balade, un peu de lecture ou de sport, des moments en famille ou entre amis permettent parfaitement de passer le temps autrement.

6. Avoir une approche active des réseaux sociaux

Nous l’avons vu, c’est surtout la consultation passive des réseaux qui peut s’avérer néfaste (surtout pour une utilisation non professionnelle). Si vous vous contentez de suivre les contenus des autres sans que cela ne vous procure d’émotions positives ou soit source d’inspiration, songez à utiliser ce temps à autre chose ou soyez plus actifs sur les réseaux. C’est quand on lance des échanges et des conversations qu’on tire le plus de bénéfice de ces plateformes27. À condition bien sûr que ceux-ci restent constructifs !

7. Utiliser les réseaux sociaux pour soutenir le bonheur

Pour favoriser le bien-être, il est également essentiel d’avoir une utilisation sincère des réseaux sociaux. C’est lorsqu’on partage et qu’on échange sincèrement avec les autres que ceux-ci sont source d’émotions positives et de soutien social, au moins à court-terme21.

Par ailleurs, les réseaux sociaux constituent un vecteur de choix pour exercer notre gratitude et notre bonté, et ainsi soutenir notre bonheur. Ils peuvent également représenter un gisement de contenu et de conversations susceptibles de stimuler notre curiosité et de nous inspirer. Avec une approche stratégique, ces nouveaux outils peuvent être une véritable source d’émerveillement et d’opportunités !

 

Conclusions

Les réseaux sociaux sont des services qui ne sont pas mauvais ou positifs par nature. Certes, les géants de la tech s’appuient depuis longtemps sur les recherches en psychologie cognitive et en neurosciences pour vampiriser notre attention. Néanmoins, de Twitter à TikTok, il est toujours possible d’utiliser chaque application pour le meilleur ou pour le pire. Prendre un peu de recul permet souvent d’instaurer une relation plus saine à ces réseaux et de les exploiter pour en tirer du positif. Ils peuvent être à l’origine de belles rencontres, d’échanges instructifs et de découvertes inspirantes. Il est même possible d’approfondir ou de maintenir des relations qui, sans eux, se seraient délitées.

Alors apprenez à vous appuyer sur les réseaux lorsque cela vous apporte du positif, que ce soit via les plateformes les plus connues, ou au travers d’outils communautaires comme les forums ou les serveurs discord. Et n’oubliez pas de développer vos relations hors ligne dès que cela est possible. S’il y a bien quelque chose que les confinements et couvre-feux récents nous auront appris, c’est que ces deux approches sont complémentaires !

 

Références

Voir les références
  1. Andreassen, C. S., Torsheim, T., Brunborg, G. S., & Pallesen, S. (2012). Development of a Facebook Addiction Scale. Psychological Reports, 110(2), 501‑517. https://doi.org/10.2466/02.09.18.PR0.110.2.501-517
  2. Lin, L. yi, Sidani, J. E., Shensa, A., Radovic, A., Miller, E., Colditz, J. B., Hoffman, B. L., Giles, L. M., & Primack, B. A. (2016). Association between social media use and depression among U.S. young adults : Research Article: Social Media and Depression. Depression and Anxiety, 33(4), 323‑331. https://doi.org/10.1002/da.22466
  3. Vannucci, A., Flannery, K. M., & Ohannessian, C. M. (2017). Social media use and anxiety in emerging adults. Journal of Affective Disorders, 207, 163‑166. https://doi.org/10.1016/j.jad.2016.08.040
  4. Jelenchick, L. A., Eickhoff, J. C., & Moreno, M. A. (2013). “Facebook Depression?” Social Networking Site Use and Depression in Older Adolescents. Journal of Adolescent Health, 52(1), 128‑130. https://doi.org/10.1016/j.jadohealth.2012.05.008
  5. Seabrook, E. M., Kern, M. L., & Rickard, N. S. (2016). Social Networking Sites, Depression, and Anxiety : A Systematic Review. JMIR Mental Health, 3(4), e50. https://doi.org/10.2196/mental.5842
  6. Levenson, J. C., Shensa, A., Sidani, J. E., Colditz, J. B., & Primack, B. A. (2016). The association between social media use and sleep disturbance among young adults. Preventive Medicine, 85, 36‑41. https://doi.org/10.1016/j.ypmed.2016.01.001
  7. Knapp, M. L., Hall, J. A., & Horgan, T. G. (2014). Nonverbal communication in human interaction (Eight edition). Wadsworth, Cengage Learning.
  8. Haferkamp, N., & Krämer, N. C. (2011). Social Comparison 2.0 : Examining the Effects of Online Profiles on Social-Networking Sites. Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, 14(5), 309‑314. https://doi.org/10.1089/cyber.2010.0120
  9. Woods, H. C., & Scott, H. (2016). #Sleepyteens : Social media use in adolescence is associated with poor sleep quality, anxiety, depression and low self-esteem. Journal of Adolescence, 51, 41‑49. https://doi.org/10.1016/j.adolescence.2016.05.008
  10. Saiphoo, A. N., Dahoah Halevi, L., & Vahedi, Z. (2020). Social networking site use and self-esteem : A meta-analytic review. Personality and Individual Differences, 153, 109639. https://doi.org/10.1016/j.paid.2019.109639
  11. Buunk, A. P., & Gibbons, F. X. (2005). Social comparison orientation : A new perspective on those who do and those who don’t compare with others. In S. Guimond (Éd.), Social Comparison and Social Psychology (p. 15‑32). Cambridge University Press. https://doi.org/10.1017/CBO9780511584329.003
  12. Wang, J.-L., Wang, H.-Z., Gaskin, J., & Hawk, S. (2017). The Mediating Roles of Upward Social Comparison and Self-esteem and the Moderating Role of Social Comparison Orientation in the Association between Social Networking Site Usage and Subjective Well-Being. Frontiers in Psychology, 8, 771. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2017.00771
  13. Levenson, J. C., Shensa, A., Sidani, J. E., Colditz, J. B., & Primack, B. A. (2017). Social Media Use Before Bed and Sleep Disturbance Among Young Adults in the United States : A Nationally Representative Study. Sleep. https://doi.org/10.1093/sleep/zsx113
  14. Cain, N., & Gradisar, M. (2010). Electronic media use and sleep in school-aged children and adolescents : A review. Sleep Medicine, 11(8), 735‑742. https://doi.org/10.1016/j.sleep.2010.02.006
  15. Scott, H., Biello, S. M., & Woods, H. C. (2019). Social media use and adolescent sleep patterns : Cross-sectional findings from the UK millennium cohort study. BMJ Open, 9(9), e031161. https://doi.org/10.1136/bmjopen-2019-031161
  16. Bhat, S., Pinto-Zipp, G., Upadhyay, H., & Polos, P. G. (2018). “To sleep, perchance to tweet” : In-bed electronic social media use and its associations with insomnia, daytime sleepiness, mood, and sleep duration in adults. Sleep Health, 4(2), 166‑173. https://doi.org/10.1016/j.sleh.2017.12.004
  17. Tähkämö, L., Partonen, T., & Pesonen, A.-K. (2019). Systematic review of light exposure impact on human circadian rhythm. Chronobiology International, 36(2), 151‑170. https://doi.org/10.1080/07420528.2018.1527773
  18. Larson, R. W., Wilson, S., Brown, B. B., Furstenberg, Jr., F. F., & Verma, S. (2002). Changes in Adolescents’ Interpersonal Experiences : Are They Being Prepared for Adult Relationships in the Twenty-First Century? Journal of Research on Adolescence, 12(1), 31‑68. https://doi.org/10.1111/1532-7795.00024
  19. Hogan, M., & Strasburger, V. C. (2018). Social Media and New Technology : A Primer. Clinical Pediatrics, 57(10), 1204‑1215. https://doi.org/10.1177/0009922818769424
  20. Liu, D., Ainsworth, S. E., & Baumeister, R. F. (2016). A Meta-Analysis of Social Networking Online and Social Capital. Review of General Psychology, 20(4), 369‑391. https://doi.org/10.1037/gpr0000091
  21. Kim, J., & Lee, J.-E. R. (2011). The Facebook Paths to Happiness : Effects of the Number of Facebook Friends and Self-Presentation on Subjective Well-Being. Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, 14(6), 359‑364. https://doi.org/10.1089/cyber.2010.0374
  22. Bekalu, M. A., McCloud, R. F., & Viswanath, K. (2019). Association of Social Media Use With Social Well-Being, Positive Mental Health, and Self-Rated Health : Disentangling Routine Use From Emotional Connection to Use. Health Education & Behavior, 46(2_suppl), 69S-80S. https://doi.org/10.1177/1090198119863768
  23. Appel, M., Marker, C., & Gnambs, T. (2020). Are Social Media Ruining Our Lives? A Review of Meta-Analytic Evidence. Review of General Psychology, 24(1), 60‑74. https://doi.org/10.1177/1089268019880891
  24. Huang, C. (2017). Time Spent on Social Network Sites and Psychological Well-Being : A Meta-Analysis. Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, 20(6), 346‑354. https://doi.org/10.1089/cyber.2016.0758
  25. Montag, C., Walla, P., & Koller, M. (2016). Carpe diem instead of losing your social mind : Beyond digital addiction and why we all suffer from digital overuse. Cogent Psychology, 3(1), 1157281. https://doi.org/10.1080/23311908.2016.1157281
  26. Tromholt, M. (2016). The Facebook Experiment : Quitting Facebook Leads to Higher Levels of Well-Being. Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, 19(11), 661‑666. https://doi.org/10.1089/cyber.2016.0259
  27. Frison, E., & Eggermont, S. (2020). Toward an Integrated and Differential Approach to the Relationships Between Loneliness, Different Types of Facebook Use, and Adolescents’ Depressed Mood. Communication Research, 47(5), 701‑728. https://doi.org/10.1177/0093650215617506
Bastien Wagener
WRITTEN BY

Bastien Wagener

Docteur en psychologie, je suis passionné à la fois par le développement personnel, mais aussi par la recherche sur les capacités et potentialités incroyables de l’être humain !
S'abonner
Me notifier des
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

6 Commentaires
plus récents
plus anciens plus de votes
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
Maude
Maude
4 mois plus tôt

Wow, j’ai vraiment apprécié votre article !! C’est un sujet qui n’est malheureusement pas assez abordé dans notre société. Les réseaux sociaux prennent parfois beaucoup trop de place dans notre quotidien et nous ne nous rendons pas compte des effets néfastes de leurs surutilisations. Comme vous le dites, il faut réussir à trouver un équilibre pour en retirer les impacts positifs, et montrer l’exemple pour les plus jeunes générations.
J’ai cet article qui pourrait peut-être vous intéresser :  https://digital.hec.ca/blog/reseaux-sociaux-leurs-effets-chez-les-jeunes/

Audrey-Ann Savard
2 années plus tôt

Bonjour, votre article est bien détaillé ! Il est intéressant de noter les conséquences des réseaux sociaux par type d’impacts. Je peux aussi noter un impact nocif psychologique lié au mode de vie de la société. En effet, de nos jours, la société promeut l’usage de réseaux sociaux afin de rester en contact quotidiennement. Cela affirme l’idée que consommer du contenu sur les réseaux sociaux quotidiennement est normal et renforce les problèmes psychologiques reliés au contenu rapide consommé. En effet, le cerveau est stimulé de façon extrême de sorte que cela peut devenir une addiction et nuire à notre mode de vie en communauté.

Assi
Assi
2 années plus tôt

J’ai beaucoup aimé

Dernière édition 2 années plus tôt par Bastien Wagener

Aperçu du livre "Plus efficace & plus heureux" avec commentaires

6
0
Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à laisser un commentaire !x