Il est rare de manquer de projets, d’objectifs ou d’envies. En réalité, le problème réside souvent dans l’exécution de nos plans et la mise en place d’actions concrètes. Et ce qui nous bloque dans ces cas-là relève plus d’un manque de volonté que de motivation. On n’a parfois tout simplement pas l’énergie pour agir dans le sens de nos intérêts à long terme.
Bien entendu, travailler sur la motivation est toujours utile. Cela tombe plutôt bien, puisque les pistes et interventions dans le domaine ne manquent pas. Mais qu’en est-il de la volonté ? Est-ce quelque chose d’inné ou bien une dimension que l’on peut développer ? Est-ce une ressource illimitée ou une denrée rare qui s’épuise au fil de la journée ? C’est à ces questions que je vais tenter de répondre dans cet article.
Qu’est-ce que la volonté ?
Quand on parle de volonté, on utilise souvent les termes suivants : détermination, auto-discipline, self-control, auto-régulation, drive, contrôle conscient. Quel que soit le mot utilisé, cela fait toujours référence à la capacité à résister à des tentations et des désirs à court terme afin d’atteindre des objectifs à long terme. C’est la victoire d’une satisfaction lointaine sur la gratification instantanée.
Selon la recherche, on peut donc dire que la volonté est la capacité à supprimer des réponses préétablies afin d’atteindre un objectif plus élevé. Un tel choix n’est pas automatique mais requiert un effort conscient1. Il s’agit d’une capacité de self-control, d’autorégulation intentionnelle. Pour faire simple, la volonté correspond à la capacité à réguler ses comportements et ses pensées pour s’extraire de la satisfaction ou de la facilité immédiate. Ne pas manger un biscuit de plus, refuser une cigarette, arrêter de faire défiler sa timeline sur TikTok, etc.
Pour résumer, on peut dire que la volonté possède plusieurs caractéristiques :
- La capacité de reporter la satisfaction, de résister aux tentations présentes pour atteindre des objectifs à long terme ;
- La capacité de dépasser une pensée, une émotion ou une pulsion non désirée ;
- Une régulation consciente de soi qui demande des efforts ;
- Une ressource fluctuante dont on peut venir à manquer.
La volonté au quotidien
À chaque fois que nous devons résister à des tentations, nous faisons appel à la volonté. Une expérience scientifique de référence sur le sujet2 a montré que le fait de réfréner des envies ou des impulsions entame nos ressources de self-control et nous fait abandonner plus vite si on est confronté à une tâche difficile par la suite.
Et les moments où l’on fait appel à la volonté ne manquent pas au quotidien. Quand on se force à sourire ou qu’on refuse de manger un aliment, on “l’épuise” un peu plus. Dès lors que notre volonté est trop sollicitée, on a plus de chance de succomber à de habitudes peu constructives3. Le stress empêche également le contrôle et l’action volontaire et délibérée. En revanche, les émotions positives et le soutien d’autrui peuvent protéger notre capacité de self-control, voire l’augmenter.
Enfin, il est important de distinguer la capacité à exercer un contrôle volontaire et la motivation à le faire4. On peut être capable de faire preuve de self-control mais ne pas être motivé à agir en ce sens (et inversement). Il y a d’ailleurs fort à parier que vous ayez déjà été motivé pour mettre en place des changements dans votre vie sans pour autant trouver la volonté de passer à l’action de manière durable.
L’aspect cérébral
L’étude du substrat neurologique de la volonté apporte quelques éléments complémentaires pour comprendre son fonctionnement. Cette dernière est liée à des zones du cerveaux impliquées dans la réalisation des buts, notamment le cortex cingulaire dorsal antérieur et l’insula antérieure4.
Plus généralement, la volonté est associée au cortex préfrontal, qui permet de réguler nos pulsions émotionnelles. Ces dernières trouvent leur source dans des zones plus profondes du cerveau (hippocampe, hypothalamus et amygdale). Pour les plus jeunes, il est à noter que le cortex préfrontal n’arrive à maturité qu’à partir de 25 ans environ, ce qui peut expliquer les difficultés d’autorégulation de certains. Mais rassurez vous, on peut renforcer cette zone du cerveau – et donc notre volonté – à n’importe quel âge.
Les effets de la volonté
Vous connaissez peut-être le test du marshmallow, mis en place par le psychologue Walter Mischel et reproduit dans d’autres études par la suite. L’idée était d’étudier le self-control chez les enfants.
Dans cette recherche, on présente un plat de marshmallow à des enfants, pris individuellement. L’expérimentateur, qui se trouve avec l’enfant, annonce qu’il doit quitter la pièce pour quelques minutes. Si l’enfant attend son retour, ce dernier pourra avoir 2 marshmallows. Si l’enfant ne peut plus attendre, il lui est possible de sonner une cloche. Dans ce cas, le chercheur revient immédiatement. Mais si l’enfant active la cloche, il n’obtient qu’un seul marshmallow. On mesure ainsi la capacité des enfants à résister à la tentation via le temps passé à attendre.
Ce que nous dit cette étude c’est que les enfants qui attendent pour avoir les deux marshmallows réussissent mieux dans la vie quelques années plus tard, et même à l’âge adulte. La volonté est donc une capacité primordiale dont les effets se ressentent à de multiples niveaux. Voyons cela plus en détail.
Toutes les conséquences d’une volonté forte
Faire preuve de volonté et d’autodiscipline est tellement important que c’est en réalité un meilleur indicateur pour prédire la réussite scolaire que le QI5. Cette dimension est également liée à la performance à l’école et au travail4.
Le niveau de volonté observé dans les dix premières années de la vie d’une personne permet ainsi de prédire4,5,6,7 :
- son niveau de revenu
- sa capacité à gérer ses finances
- sa santé mentale et physique (plus on fait preuve de volonté, plus on aura un mode de vie sain)8
- le fait qu’elle utilise ou non des stupéfiants
- les comportements criminels à l’âge adulte
- la satisfaction relationnelle
- la capacité à gérer le stress
Renforcer le contrôle volontaire est ainsi une excellente manière d’améliorer la qualité de vie et d’augmenter le niveau de bonheur4 d’un individu. Lorsqu’on cherche à être plus heureux et à mettre en place des pratiques qui y contribuent, la volonté est d’ailleurs indispensable9,10.
Peut-on influencer le niveau de sa propre volonté ?
À la lecture des lignes précédentes, vous vous dites peut-être que la volonté fait partie de ces données fixées à l’avance. Soit on en a beaucoup, soit on n’en a pas ou peu. Fort heureusement, ce n’est pas le cas. Mieux, contrairement à ce que l’on a pu penser pendant longtemps, la volonté est indépendante de l’intelligence et de l’origine sociale. Il est donc possible de travailler et d’améliorer son niveau de volonté et de self-control. Et comme les gens qui ont une volonté plus développée sont plus heureux et performants, travailler sur le sujet est plutôt une stratégie intéressante.
La volonté est-elle illimitée ?
Bien sûr, le problème est que nous ne sommes pas tous égaux face à la volonté et à ce qui l’enraye. Il y a maintenant quelque décennies, des chercheurs ont identifié un phénomène qui s’appelle « l’épuisement du moi »2. Selon ces travaux, la volonté s’appuierait sur la capacité des individus à s’autoréguler. Et avec tous les choix que nous avons à faire au quotidien, nous épuiserions petit à petit cette capacité.
À la fin d’une journée riche en décisions et exigeante en termes de self-control, nous ne serions plus en mesure de faire preuve de volonté ou de freiner nos automatismes. Un moi « épuisé » correspond donc à une moins grande liberté de choix. Il implique une baisse de contrôle conscient sur nos comportements11. Vous avez ainsi peut-être déjà constaté qu’il vous était plus difficile de résister au grignotage après une journée difficile au travail.
Des cookies et des radis…
Pour bien comprendre le concept d’épuisement du moi, regardons en détail comment les chercheurs ont procédé pour en identifier les mécanismes2 . Dans une expérimentation, les scientifiques accueillaient les participants au laboratoire de recherche, laboratoire envahi par l’odeur de cookies au chocolat fraîchement sortis du four.
Chaque participant du premier groupe, reçu individuellement, s’installait à une table sur laquelle se trouvaient deux récipients. Un récipient rempli de cookies, et l’autre de radis. On demandait ensuite aux participants de manger soit deux ou trois radis, soit deux ou trois cookies au minimum. Un autre groupe s’installait quant à lui à une table sans nourriture et passait directement à la seconde tâche.
Celle-ci, effectuée par tous les participants, consistait à résoudre un problème logique. Chacun disposait d’autant de temps qu’il le souhaitait et pouvait s’arrêter à n’importe quel moment en activant une sonnette. Les participants étaient systématiquement arrêtés au bout de 30 minutes, qu’ils aient terminé ou non. Pour information, le problème en question était insoluble.
…qui influencent la volonté
À l’issue de l’expérience, les chercheurs ont constaté que les résultats variaient fortement en fonction de la première étape (manger des radis, manger des cookies, ou ne rien manger du tout). Les personnes ayant dû résister à la tentation de manger des cookies passaient deux fois moins de temps sur le problème que ceux qui avaient pu en manger ou que ceux à qui on n’avait présenté aucune nourriture (8 minutes contre 20 minutes). Tenter de résoudre le problème n’était pas pour autant plus agréable dans les deux derniers cas. En effet, tous les participants rapportaient qu’ils devaient se faire violence pour continuer à travailler sur le problème insoluble. Cet effort était cependant plus marqué pour les consommateurs de radis.
C’est à partir de cette étude et de travaux similaires qu’on a pu démontrer que le fait de résister à la tentation, de prendre des décisions et de faire des choix “vidait” nos ressources au fil du temps. Seule une bonne nuit de sommeil semblait remettre les compteurs à zéro9. Mais comme nous allons le voir dans les prochains paragraphes, les choses ne sont pas si simples, et on sait désormais qu’il est possible de renouveler sa volonté de multiples manières, sans reporter les choses au lendemain.
Tout est dans la tête ?
Au fil du temps, la notion d’épuisement du moi a été remise en question. En effet, une série d’études récentes12,13 a montré que seules les personnes qui pensaient (ou qu’on incitait à penser) que la volonté était une ressource limitée subissaient l’effet de l’épuisement du moi. Pire encore, plus les gens croient fortement en cet épuisement, plus leur self-control est mauvais quand ils font face à des situations qui exigent de s’autoréguler fortement.
Ceux qui pensent au contraire que leur volonté est illimitée continuent à faire des efforts même quand ils ont la sensation d’être épuisés14. Bien sûr, il ne s’agit pas non plus de pensée magique. La fatigue amènera nécessairement une baisse des performances à un moment ou à un autre. Mais la baisse de la volonté, elle, ne semble pas inexorable. Ou alors de manière très tardive et limitée, si on y « croit suffisamment » . Encore une fois, l’état d’esprit semble jouer un rôle central.
La volonté est influençable
En attendant le verdict définitif sur le sujet13, ce que l’on sait actuellement nous permet d’affirmer que la manière dont un individu vit et interprète les événements influence sa capacité à exercer sa volonté. En clair, si certaines décisions ou actions vous coûtent et que vous considérez qu’elles requièrent une certaine énergie et un certain effort d’autorégulation, cela aura un effet négatif sur votre « réserve » de volonté13. Néanmoins, ceci n’empêche pas pour autant de « refaire le plein » . Tant que vous n’êtes pas complètement épuisé physiquement, certaines stratégies et techniques précises, voire un changement d’état d’esprit, peuvent vous permettre de renouveler votre volonté.
Notre vision individuelle de la volonté serait par ailleurs plus liée à la personnalité qu’à des capacités cognitives14. Mais même pour ceux qui sont plus impulsifs de nature, il est possible de progresser en la matière.
Pour résumer, ce que l’on sait avec certitude, c’est que l’on peut tous faire face à un affaiblissement temporaire de notre capacité à exercer un contrôle volontaire4. Désormais, nous savons aussi qu’il existe des moyens de contourner cela via l’auto-régulation. Qu’il s’agisse de travailler son état d’esprit, son humeur ou ses compétences pour faciliter la mobilisation de ses ressources, il est clair que la volonté n’est pas une donnée fixe et inamovible. Si on n’en maîtrise pas toujours le niveau « spontané », il est toutefois possible de mettre en place des outils pour qu’elle réponde à nos besoins dans la plupart des cas. Il ne suffit donc pas toujours de vouloir pour réussir, mais il est indispensable de croire en ses capacités pour essayer et prendre des risques.
Ce qui influence la volonté
Mis à part notre expérience individuelle et notre personnalité, la recherche a donc identifié plusieurs facteurs peuvent avoir un impact négatif sur notre volonté :
- L’autocritique/l’intransigeance envers soi-même. L’autocompassion est associée à une plus grande motivation et à un plus grand self-control.
- Les tentations. L’exposition régulière à des choses tentantes fait qu’on y cède plus souvent.
- Le stress. Plus on doit gérer des émotions négatives fortes, plus notre self-control est sollicité et mis à rude épreuve.
- Un état d’esprit fixe. Si on pense que les capacités en matière de volonté sont déterminées à l’avance et s’épuisent, on fera preuve de moins de self-control.
Pour développer sa volonté, on peut donc commencer par travailler sur ces différents aspects. Qu’il s’agisse d’autocompassion, d’organisation de notre environnement, de gestion du stress ou d’actions relatives à l’état d’esprit, les leviers pour progresser sont nombreux.
Testez votre niveau de volonté
Pour avoir une meilleure idée de votre situation, je vous propose de tester votre niveau de volonté. L’échelle suivante, la BSCS7,15,16 (Brief Self-Control Scale) évalue la volonté-trait, c’est-à-dire votre prédisposition en la matière. Une fois votre point de départ établi, vous pourrez identifier vos marges de manœuvre pour développer une volonté plus résiliente.
Évaluez votre niveau général de volonté et de self-control ! Share on X
Conclusions
Vous l’aurez compris, la volonté n’est pas une dimension magique, incontrôlable. Elle n’est pas pour autant simple à étudier et les conclusions sur le sujet ne sont pas encore parfaitement limpides. Ce qui est certain, c’est qu’un meilleur self-control offre de nombreux avantages. Il est donc plus qu’intéressant de travailler sur cette dimension, que ce soit pour œuvrer à son bonheur, sa qualité de vie ou ses performances au travail.
Je vous invite donc à explorer les quelques pistes évoquées dans cet article. Et même sans mettre en place des actions de grande ampleur, vous pouvez commencer par un petit entraînement quotidien. Comme le disait William James il y a plus d’un siècle17 :
pas dépourvus de courage ni d’entraînement pour faire face à l’épreuve » (p.104).
C’est en travaillant à son self-contrôle “pour le sport” qu’on développe véritablement sa volonté pour les moments importants.
Références
Références
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Merci pour cet article très instructif. Peut on parler pour la volonté de boucle rétroactive comme pour la motivation/réussite avec la libération de dopamine ?
Merci pour ce commentaire.
L’exercice de la volonté nécessite souvent de résister à la tentation ou de faire quelque chose qui n’est pas immédiatement plaisant. Cela nous rend donc plutôt moins dépendants du circuit de la récompense (on s’habitue à faire des choses qui ne provoquent pas immédiatement un pic de dopamine).
Globalement, concernant le lien entre volonté et neurotransmetteurs, des recherches sont encore nécessaires afin d’y voir plus clair.
Merci d’être passé(e) sur le site et d’avoir pris le temps de lire cet article ! J’espère que vous l’avez apprécié.
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